Le programme First Spin-off (FSO) mis en place en 1998 par la Wallonie (DGO6) vise à soutenir la création d’entreprises spin-off et la formation à l’esprit d’entreprise de chercheurs universitaires.
Les projets FSO ULiège en 2018
Le programme vise le développement et la validation de produits, procédés ou services répondant à une demande du marché et exploitables à court terme et poursuit trois objectifs essentiels :
• L’accroissement du potentiel scientifique et technologique des unités de recherche universitaires ;
• La valorisation et le transfert de ce potentiel dans le tissu industriel wallon ;
• La formation de jeunes chercheurs aux technologies émergentes.
Le 6 mars 2018, à l’occasion de la vingtième année du programme FIRST Spin-off, un rapport portant sur les données 1999 – 2016 (dernières données consolidées par la Banque Nationale de Belgique) a été élaboré par le Réseau LIEU. Il a été présenté durant l’événement « 20 ans de programme FIRST Spin-off ». Ce fut l’occasion de mettre en avant les résultats obtenus. Le taux de réussite élevé de l’ULiège est étroitement lié à la qualité des équipes de recherche, de leurs projets et de l’écosystème qui favorise sans nul doute l’entreprenariat, la créativité et l’innovation en Wallonie et au-delà.
Pour l’Université de Liège, ce sont la direction de la Recherche et l’Interface Entreprises qui suivent ces projets en étroite collaboration. Depuis la coordination de l’appel jusqu’à la création de l’entreprise spin‑off, ils accompagnent les projets à chaque étape sur les aspects économiques, administratifs, juridiques, PI, ... et mettent à disposition leurs réseaux de contacts.
Pour les 2 appels FSO 2018, sur les 3 projets soumis par l’Université de Liège, 2 ont été acceptés.
Les projets First spin-off acceptés en 2018
- Promoteur : S. BROUYERE
- Porteur : P. JAMIN
- Laboratoire : Hydrogéologie et Géologie de l'Environnement (HGE)
Actuellement, les prises de décision en matière de gestion des aquifères contaminés reposent essentiellement sur des mesures de concentrations en polluants dans les eaux souterraines. Pourtant, à tous les stades des études, allant de la caractérisation de l’état pollué au dimensionnement du plan d’assainissement, il est primordial de quantifier précisément les flux massiques de polluant et leur dynamique temporelle, c’est-à-dire la masse de polluant qui migre effectivement depuis les sources de pollution vers les récepteurs exposés. La mesure de flux de polluant est reconnue comme étant la seule approche permettant de déterminer adéquatement les risques associés à ces pollutions et de dimensionner précisément les systèmes d’assainissement pouvant y être appliqués. A ce jour il n’existe aucune technique capable de mesurer en continu le flux de polluants dans les eaux souterraines.
L’objectif de ce projet est la commercialisation à court terme d’un service innovant de caractérisation des aquifères. Ce service repose sur une technologie unique au monde qui sera développée dans le volet recherche de ce projet. L’intégration de cette technologie en une unité mobile rapidement déployée sur le terrain permettra la mesure et le monitoring en continu des flux d’eau et de polluants au niveau de puits forés dans les aquifères.
- Promoteur : S. WILLEMS
- Porteur : J. BURNAY
- Laboratoire : Clinique Psychologique et Logopédique Universitaire (CPLU)
Un mouvement international, nommé Evidence-Based Practice (EBP), amène le prestataire de soins à tenir compte des preuves scientifiques. En Belgique, l’EBP fait l’objet d’un plan fédéral. L’EBP tel que décrit dans nos professions (APA, 2006 ; ASHA, 2005) sera difficile à implémenter au vu d’un grand nombre de barrières : difficultés pour accéder aux outils scientifiquement validés ; manque de compétences pour utiliser les informations scientifique et les intégrer à la pratique clinique, etc. L’objectif de ce projet est d’offrir aux praticiens les moyens de faire face à cette réforme. en créant une plateforme qui aurait plusieurs objectifs :
1) Création d’une plateforme centrée sur le clinicien où ce dernier trouverait un support aux bonnes pratiques. Nous recenserons les besoins des cliniciens afin de faire figurer sur la plateforme un contenu répondant à leurs difficultés sur le terrain.
2) Accès à un répertoire recensant l’ensemble des outils existant (p.ex., quels sont les outils pertinents actuellement pour évaluer la dépression ?) ainsi que la vente des outils validés par nos équipes, puis par la société elle-même.
3) La plateforme TOAST fournira également une checklist aux cliniciens, leur permettant d’évaluer aisément la qualité scientifique des outils. Actuellement, les standards et guidelines sont nombreux mais sont destinés aux chercheurs.
4) Mise à disposition de procédures interactives d’interprétation des scores obtenus aux tests psychologiques/logopédiques.
5) Accès à des formations et consultances ciblées (formations à l’évaluation psychologique/logopédique, évaluation de l’efficacité de l’intervention).
Retour sur la journée "20 ans de FSO en Wallonie" du 6 mars 2018
L’année 2018 marque la vingtième année du programme FIRST Spin-off. Retour en vidéo sur cette journée :
Un rapport réalisé par le réseau LIEU a été réalisé pour mettre en avant les résultats obtenus entre 1999 et 2016 et dresser un bilan.
Consultez le rapport de subvention du Réseau LIEU.
